SM Histoire

Histoire de « Sa Majesté »

Dès le  début des années 1960, Citroën caressait l’idée d’une DS sportive, un projet qui avait reçu pour nom de code ‘S’. Chemin faisant, ce projet s’est transformé en un modèle spécifique et lorsque Citroën reprend Maserati en 1968, le moteur de la granturismo exclusive est également tout trouvé. Le 11 mars 1970, la Citroën SM est présentée au Salon de Genève. Son nom combine le ‘S’ du nom du projet et le ‘M’ de Maserati. Mais très vite, l’élégante voiture de sport est surnommée ‘Sa Majesté’.

La Citroën SM a vu le jour à une époque où la France poursuivait sa modernisation aux accents ronflants de la Marseillaise. Côté architecture, le quartier de La Défense à Paris entrait dans sa deuxième phase, les Halles étaient définitivement remplacées par le gigantesque marché de Rungis, et, côté technologie, le Concorde, encore en gestation allait bientôt attirer toute l’attention. La SM ne détonnait pas. Elle a été l’une des premières voitures étudiées en soufflerie, la première GT à traction avant, l’une des premières voitures européennes à bénéficier d’une climatisation avancée et elle arborait une rampe unique de six phares à correction dynamique automatique.

Malheureusement, le sort de la Citroën SM a rapidement été scellé par la crise pétrolière. L’inadéquation du service après-vente de Citroën a contribué également à son déclin, et lorsque la marque est reprise par Peugeot, l’arrêt de la SM est une des premières décisions du nouvel actionnaire. Sa production cesse en 1975. “Née de la vitesse, la SM est morte avec la vitesse”, annonce Citroën. Au total, seulement 12 920 SM ont été construites. Chaque exemplaire encore existant mérite donc les meilleurs soins. Par sa connaissance de cette voiture unique et sophistiquée, connaissance accumulée au fil des ans, CQS Classics est en mesure de les prodiguer.

X